« En arrivant dans la région, j’ai été assaillie par l’odeur du mimosa que je ne connaissais pas, douce, duveteuse, sucrée, verte. Puis j’ai découvert le genêt du bord de mer, la lavande, la rose, la fleur d’oranger. Ce fut comme un coup de cœur ».
La nature n’a jamais cessé de fournir à Véronique émotions et inspirations, comme en Corse par exemple dont elle garde ancrée en elle, à la descente de l’avion, « l’odeur du maquis mélangée à celle de la chaleur de la piste et qui provoque une sensation de bien-être ». Même trouble en Bretagne « dont le goudron mouillé et chaud après la pluie, mélangé à l’air iodé réveille des souvenirs d’autrefois. »
Au-delà des frontières, Véronique reconnaît « ouvrir grand ses narines » dans les pays qu’elle visite : « pour ma créativité, c’est le nirvâna : entre les fruits, les légumes, les épices, votre nez a de quoi être en ébullition. Vous découvrez de nouvelles odeurs, de nouveaux fruits etc… Et si en plus vous finissez par manger dans un « boui-boui » autour du marché, avec une cuisine traditionnelle … alors là, c’est l’apothéose ! »
Suivant les saisons, l’odeur des fleurs, des plantes aromatiques, celle de la neige, de l’humus, des arbres etc. ne cessent de lui chuchoter des créations.